Du présent au futur

La Norvège est l’un des premiers pays à adopté une politique de transition énergétique, en effet 99% de l’électricité produite provient de barrage hydroélectrique ; une énergie verte et renouvelable. La Norvège souhaite bannir dès 2025 les moteurs à combustion, à l’heure actuelle 50% des voitures vendues sont électriques, le parc automobile électrique Norvégien représente 25%.

De nombreux constructeurs automobiles se lancent dans l’électrique, c’est le cas de Volvo qui veut en 2019, avoir une gamme de voitures 100% électrique. La Norvège a joué la carte de l’économie pour faire acheter des voitures électriques aux populations. Les péages sont gratuits pour les voitures électriques, les bornes de recharges sont gratuites, les places de parkings sont gratuites ainsi que les places de ferry. L’achat de voiture électrique est aussi estompé de TVA.
En savoir plus

Tesla Roadster d’Elon Musk, fondateur de SpaceX et Tesla. Dernière image de la voiture dans l’espace, crédits : Elon Musk

En Allemagne et en France le combat s’annonce plus compliqué. En effet en Allemagne seulement 0.6% du parc est électrique et ils souhaitent bannir le moteur à combustion d’ici 2030. On utilise alors d’autres techniques pour forcer les constructeurs et les utilisateurs à changer de voiture : Crit’air en France qui évalue avec une vignette le niveau de pollution émise par votre voiture : en fonction de votre niveau vous pouvez rouler ou non. Les normes d’anti-pollution pour les constructeurs sont aussi de plus en plus complexes, peu de constructeur a ce jour respecte la norme Euro 6 C qui impose un filtre a particule sur les voitures essences depuis septembre 2017 pour obtenir l’homologation : seul PSA & Audi ont relevé le défi. La norme sera obligatoire pour les véhicules homologués avant septembre 2017 et commercialisés  après septembre 2018.

308 II Phase 2, Finition GT, BlueHDi 180 couplé avec une boîte EAT8

D’autres solutions

D’autres solutions existent tel que la pile à combustible ou l’hydrogène, ces solutions sont extrêmement onéreuses malgré les primes à la conversion de l’État Français, ou autre aide. Il existe alors une autre solution, mais elle ne fait que retarder le problème : les biocarburants.

Bioéthanol ? Oui, l’E85 est bien disponible en France, il permet de réduire de 40% les émissions de CO2 et réduit la consommation d’essence. L’essence est par ailleurs moins chère, mais peu de station propose aujourd’hui l’E85. Il est composé comme son nom l’indique à 85% d’ethanol et le reste d’essence. Il n’est pas compatible avec tous les véhicules, certains véhicules étaient compatible depuis les années 2000 mais la majorité n’est plus proposé à la vente, sauf une mineure partie de la gamme Volkswagen. La solution pour pouvoir rouler avec ce biocarburant était donc d’utiliser un boitier d’une valeur de 100/150€ disponible depuis 2007. Ce boitier vient seulement de ce faire homologuer en décembre 2017.

Kit Ethanol rendant une voiture essence compatible

Un autre biocarburant mieux connu des populations existent : Le SP95-E10, qui se compose de 10% d’éthanol. Ce carburant est compatible avec la grande majorité des voitures commercialisées après 2000.

Conséquences des biocarburants

Les biocarburants n’ont pas que des avantages, ils réduisent l’impact écologique crée par une combustion, mais ils provoquent un autre phénomène : la production alimentaire est touchée par la production de biocarburants, en effet on réduit la part de la production alimentaire pour faire des cultures dévouées aux biocarburants, cela entraine d’énormes monocultures et touche la biodiversité.